lundi 27 mars 2017

Elisabeh Herrmann - Tant que hurlent les chiens

Editions France loisirs - 560 pages


Berlin, de nos jours. dans l'enclos des pécaris d'un parc animalier, les élèves d'une classe de maternelles repèrent une main humaine.

C'est en fait tout un cadavre humain qui sert de pâture aux cochons sauvages.

Sanela Beara, jeune et ambitieuse agente de police, est envoyée sur place pour sécuriser les lieux en attendant l'arrivée de l'équipe chevronnée de la criminelle.

C'est ainsi qu'elle rencontre Charlie, chargée, notamment, d'élever de petits animaux qui serviront de repas aux grands prédateurs du parc.

"- Ça ne vous pèse pas ?
-  Je fais en sorte que ça ne pèse pas sur les animaux. Leur vie doit être douce et insouciante jusqu’au moment de leur mort. Ce n’est pas moi qui décide. Je n’ai pas droit de vie et de mort. Je produis de la nourriture pour que les animaux dans les enclos aient de quoi manger. Je fais partie d’un cycle, pourquoi ça me pèserait ? C’est même le contraire. Sans moi, le parc ferait triste mine. Pas de fauves. Pas de rapaces. Pas de serpents. Pas de crocodiles."

Lorsque Charlie avoue le meurtre, Sanela peine à le croire, même si leur rencontre s'était soldée par un monstrueux coup sur la tête. Elle va tout mettre en oeuvre pour découvrir les secrets que cachent Charlie et sa sœur Cara, remontant visiblement à leur enfance dans un village au fin fond de la campagne de l'ex-Allemagne de l'Est.

Par l'auteure de La Nettoyeuse, depuis rebaptisé Témoin des morts, ce policier bien noir nous emmène dans des lieux reculés de l'ex-RDA. Un village isolé où la police ne met jamais les pieds, une campagne allemande où les habitants ont appris à se taire, quels que soient les événements alentour.

La jeune enquêtrice va devoir petit à petit découvrir les secrets du passé qui pourront l'amener à démêler les énigmes du présent.

Un univers bien sombre, oppressant à souhait. Une auteure dont le nom est à retenir, même si je n'avais pas été convaincue à 100 % par le roman précédent.


dimanche 1 janvier 2017

Bonne année!

illustrations: http://miam-images.centerblog.net/
L'an dernier, je nous souhaitais à tous une année 2016 magique...


A croire que la magie noire s'en est mêlée... tant sur ma vie privée qu'au niveau mondial... c'est un coup de Voldemort à tout le moins.

Cette année, je revois mes prétentions à la baisse... quoique la gourmandise peut s'appliquer à d'autres choses que la nourriture.

Je vous souhaite une année 2017 gourmande en douceurs, en lectures, en découvertes, en amour, en plaisirs, en bonheur simple, en recherche de la paix.

De toute façon, c'est aujourd'hui le premier jour (du reste de ta vie)